Ici postez tous vos articles en rapport avec les tiers-lieux éducatifs pour une veille partagée
Bonjour à tous,
Un petit compte-rendu non exhaustif et en tweet de l’ouverture du cycle sur les tiers-lieux éducatifs : https://slides.com/lab110bis/deck/
Bonne journée !
Benjamin
Innovation Labs 2037 : back to the future !
Amadou Lô et Karine Sacépé
Dans Entreprendre & Innover 2016/4 (n° 31) , pages 62 à 69
https://www.cairn.info/revue-entreprendre-et-innover-2016-4-page-62.htm?contenu=article
Les points forts
• Les espaces collaboratifs d’innovation se multiplient au sein des entreprises
mais leur utilité est sujet à controverses.
• La gestion de ces espaces est un défi pour les entreprises, car l’espace seul ne
suffit pas à faciliter les activités d’exploration ou à stimuler l’innovation.
• L’enjeu pour les entreprises d’aujourd’hui peut être important si ces espaces
annoncent effectivement des transformations radicales dans les schémas de
création de valeur et d’innovation.
Mon commentaire :
Les conseils sont aussi valables pour les FabLabs hors entreprises. Un questionnement intéressant.
Un Tiers-Lieux ne se définit pas par ce que l’on en dit mais ce que l’on en fait : il s’agit donc d’en faire l’expérience !
https://estcequecestdutravail.xyz/2018/11/myne.html?fbclid=IwAR2_jSBHNSFI5JxaEQKncv9OxNJyyKkaq-I4l20-_TBgETcn-IHcphuQiHQ
Un article produit dans le cadre de Fab14edu.
" Il n’y a pas de bonne recette mais la documentation, quand elle prend la forme d’une monographie, garde une trace de l’histoire du lieu et des dynamiques de sa communauté. Cela permet aux nouveaux entrants de mieux saisir l’essence du lieu et sa façon de fonctionner, et donc d’être à même de gérer ces situations délicates, si elles se présentent. Et même de déplacer le lieu pour le refaire ailleurs avec la communauté, si l’espace initial venait disparaître. Cette possibilité de « copier/coller » un Tiers Lieux, inspirée par les communautés du logiciel libre, reste très théorique…"
Un Fab Labs dans votre établissement, mode d’emploi (Québec)
" Avant d’aller plus loin dans les étapes de création, il est utile de s’interroger sur les pratiques créatrices déjà existantes dans votre milieu. Peu importe le modèle d’atelier que vous souhaitez mettre en place, qu’il s’agit d’un makerspace, d’un fablab ou d’un médialab, ces espaces ont un point en commun : il s’agit d’espaces dédiés à la création. Très peu d’établissements scolaires possèdent un local ouvert et accessible aux étudiants pour leur permettre de réaliser des projets personnels. Même s’il existe dans les écoles des ateliers d’arts ou des ateliers multi techniques, ceux-ci sont généralement peu accessibles en dehors des heures de cours."
https://www.vteducation.org/fr/articles/fab-lab/un-fab-labs-dans-votre-cegep
https://www.innovation-pedagogique.fr/article4565.html
« Tout Tiers Lieu est le fruit de son territoire, de son patrimoine, de son histoire, des gens qui y ont vécu ».
Les fablabs sont à l’avant scène d’une manière d’envisager l’éducation de manière moins normée (droit à l’erreur), plus inclusive (chacun contribue à hauteur de ce qu’il est et ce qu’il sait), active (je “fais”) et bienveillante (accueil et appui du facilitateur). Phénomène “relativement” nouveau, l’appropriation des outils, des savoirs-faire, des communautés existantes n’est pourtant pas une démarche simple à appréhender. Je partage un article sur le faclab de Genevilliers et du Fablab de Cergy pour mettre en lumière des initiatives en la matière :
[https://www.mettanova.com/education-et-tiers-lieux-des-fablabs-pour-reinventer-lecole/]
Des expériences d’innovation en terrain d’éducation nationale, la chose n’est pas simple et pourtant certains s’y emploient avec succès. C’est ce que j’ai retenu des échanges lors de la conférence sur l’éducation de demain et notamment l’acquisition des “soft skills” qui font tant défaut chez les petits français. Pourquoi encore tant d’échecs, ou tant de mal de vivre à l’école? culte de la note et du diplôme? avons-nous vraiment les moyens de faire “autrement”? il est à noter que l’OCDE se penche régulièrement sur la question et que la France ne parait pas dans les meilleurs élèves malgré un budget parmi les plus élevés. Des raisons d’espérer? oui bien sûr! et commençons par apprendre des initiatives “heureuses”! Synlab qui mène un travail remarquable au travers notamment les batisseurs des possibles, Antoine Fromental Réalisateur « A nous de jouer ! » qui donne à voir que d’autres voies sont possibles. A quand des tiers-lieux pour partager tout ce savoir et impliquer davantage les parents d’élève?
ci-dessous une synthèse des échanges de la UPconférence sur les “soft skills”
[apprendre aujourd’hui pour construire demain]
[(https://www.mettanova.com/apprendre-aujourdhui-pour-construire-demain-les-enjeux-de-lecole/)]
La place des tiers-lieux dans les territoires. Des exemples de la région Nouvelle-Aquitaine.
https://www.dailymotion.com/video/x4jkrmo
Zone rurale, péri-urbaine, urbaine : le besoin grandissant de tiers-lieux autour de l’agriculture et l’alimentation
Voici un extrait d’une interview récente de Denis Cristol sur les Tiers Lieux apprenants :
"Selon vous, quelles sont les conditions pour qu’un lieu soit apprenant ? Qu’est-ce que cela implique ?
On peut s’inspirer des ateliers des créateurs. Ces lieux créent un espace vivant autour d’eux qui combine ordre et chaos. Il s’agit de permettre des jonctions du regard, de la main, de revenir à ce qu’un lieu, son agencement, peuvent nous inspirer, nous permettre. Ces lieux sont donc d’abord inspirants, comme la nature peut l’être. Cela suppose des vibrations, des espaces différenciés, vivants, flexibles, adaptables, des possibilités de transformations facilitées. Cela nécessite également une poly fonctionnalité, sans rigidité. Mais cela implique également des postures associées des personnes qui accueillent dans ces lieux. Des facilitateurs qui vont aider les autres à habiter cet espace, qui cherchent à veiller à ce que le lieu soit facilitant pour tous et qu’il permette bien ce qu’il vise. Des tiers veilleurs en somme, qui peuvent vérifier que le lieu soit bien accessible et appropriable pour chacun, qu’il serve bien les objectifs poursuivis dans une logique de médiation, tant sur le plan relationnel que technologique.
En somme, l’environnement est capacitant s’il détient un potentiel de stimulation, qui donne envie. Cela permet aux participants de tâtonner, d’essayer. Tout cela génère à la fois une forme de désordre qui ne nuit pas à la créativité puisqu’au contraire il en est la condition. Il s’agit donc bien plutôt d’un espace vivant, où circuler et réorganiser est facile. Le lieu s’impose, nous inspire et il est une donnée non contestable du processus. Il est notre allié, si l’on se donne l’autorisation d’en jouer. Et surtout si on ne cherche pas à reproduire toujours la même chose quel que soit le lieu. Il y a donc bien, dans cette logique, une valeur ajoutée du lieu dans le processus qu’il nous faut dénicher, amplifier, apprivoiser au service de la construction collective. En somme un effet ruche qui permet de fabriquer du commun, ce qui éclaire la dimension coopérative portée par le lieu.
Cet article nourrit ma conviction que l’apprentissage s’enrichit par la collaboration décentralisée et que la collaboration est soutenue par des espaces adaptés. La raison d’être des tiers lieux pourrait ainsi émerger plus clairement : soutenir le développement de communautés d’apprentissages, et ainsi devenir des accélérateurs de transformation sociale, village par village. Cet article est complété par un document document visualisable en ligne qui décrit toute la démarche en détail. Magnifique travail de “documentation” de ce bien commun immatériel.