Anciens Co-construction de la programmation sur les Tiers lieux

Hello,

Bonne question. De ce que j’ai compris, la programmation n’est pas sous couvert 110 bis mais une collaboration Région Occitannie - Tiers Lieux Edu - 110 bis.

Au vu des délais et même si les délais étaient suffisant, si pouvez choper une aide, c’est tant mieux. Tout de même, je te propose de boucler sur ce point avec Somalina qui est plus au fait que moi.

Amitiés
Benjamin

Alex j’ai envoyé la réponse avant d’avoir eu ton retour, je n’ai donc pas nuancé le partenariat avec Canopé/ universcience et je te prie de bien vouloir m’en excuser. J’ai pris des précautions par ailleurs dans le message, j’espère suffisamment pour pouvoir repréciser par la suite, même limiter, en restant crédibles. Il va falloir sans doute passer un de ces 4 par une étape visio / téléphone, un échange direct avec les organisateurs pour repréciser les choses, tu seras un bien meilleur interlocuteur que moi, si tu veux bien prendre le relais, pour moi c’est sans souci bien au contraire.
Pour ce qui est du financement je n’ai aucune idée des coûts, des subventions possibles, etc .
J’étais partie pour y aller par mes propres moyens et puis basta, mais ça c’était avant de prendre conscience qu il y aurait des coûts autres que notre acheminement et logement, avant qu’on nous propose de co-construire l’événement. Alors si on est un peu ric-rac et qu’on peut obtenir des aides pour être au top allons-y! On peut se repartir les demandes de financement si tu veux. Mais j’ai besoin de pistes parce que je suis novice de ce côté-là.

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Un petit échange tél avec Somalina puis dans un second les orgas serait en effet top @AlexFABULIS . D’ailleurs, ajd elle m’a demandé si vous étiez content de pouvoir faire ça ou si au contraire c’était arrivé trop brutalement. Je lui ai dit que vous aviez réagi à une vitesse époustouflante et que donc j’imaginais que vous étiez satisfaits !

Pas de problème pour le mail, c’est très bien d’être réactif.

Comme le dit @Diabolo, on va passer un coup de fil à Somalina et après aux organisateurs. Par contre, il faut que tu continues à piloter (si tu peux et veux). Je dois pouvoir me libérer du temps côté Canopé pour travailler sur Ludovia.

Pour le financement, j’ai pas plus d’expérience ou d’idées. On peut demander une aide aux organisateurs de Ludovia.
La région Occitanie a sûrement possibilité de financer, ils viennent faire quoi dans l’histoire ? Sponsor, intervention…

J’ai complété le Wiki avec mes disponibilités. Qui sera là à Ludovia ? Pouvez-vous compléter le Wiki ? SVP On doit vite réserver un logement

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Ok! Je vais prendre contact avec Somalina pour un appel téléphonique dans les prochains jours. Je lui exposerai nos questionnements y compris sur les aspects financiers, on verra bien vers quels pistes cela nous mène.
Pas de souci pour continuer à débroussailler le terrain, sur la base de nos échanges.Je devrais avoir un peu plus de temps maintenant les élèves sont en stage.

Tu peux pointer le lien pour le wiki Alex s’il te plaît, je crois que j’ai encore raté un épisode…

J’imagine qu’il s’agit du long poste d’Anne so, en haut de conversation (2ème ou 3ème message).
++ :slight_smile:

Yo,

Petite idée de format pour remplacer les conf’ :slight_smile:
http://culturepointwapi.be/collaborer/?ConfHeros

amitiés,
b

Bonjour,
Réponse d’Eric de Ludovia à notre proposition :
il attend quelques jours " pour voir s’il y a un peu plus de production" et propose de créer un évènement associé à LUDOVIA qui s’appellera « Tiers lieux et éducation".
Il demande si cela convient et propose de communiquer rapidement du fait des vacances scolaires qui approchent.

Il résume les choses ainsi :
“Il est question de proposer aux enseignants présents mais aussi il est question de rassembler une communauté de tiers lieu d’animateurs pour qu’il puissent co-construire quelque chose ensemble également”.
pour moi ce n’est pas encore complètement clair, mais il devrait nous soumettre sous peu un descriptif un peu plus précis.
Et vous, qu’en pensez-vous?

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Bonjour,

J’ai modifié le planning des temps avec les responsables au niveau entité. Nous sommes en co-organisation avec le Lab110bis et la région.
J’ai mis aussi des cases pour mettre des personnes responsable du temps et de la place pour lister les personnes à inviter si on veut organsier un débat une table ronde ou autre…
Je pense qu’on ne doit pas tarder pour envoyer un message plus clair.

Totalement aligné avec cela.
De mon côté, je vais aller chercher les retours des scientifiques d’ici la semaine pro en les appelant :wink:
La programmation devra à la fois permettre : d’échanger entre pairs, PRODUIRE ensemble et documenter le tout. On a encore un peu de temps pour consolider les thématiques précises, les formats et les séquences. IL y a déjà beaucoup de superbes idées. Nous ferons je pense quelque chose de génial :slight_smile:

PS : je vais sans doute décaler mes vacances pour venir.

Amitiés
B

Bonjour à tous,

Contribution d’Antoine Burret pour la programmation de Ludovia :

Préalable .

On prend toujours le problème à l’envers, il faut dépasser la vision fonctionnelle du tiers-lieu pour aller vers une situation de représentation et de conception commune. Le TL est plus qu’un lieu de rencontre entre pairs, c’est une configuration sociale qui permet la production entre personnes hétérogènes. Se focaliser sur la finalité des TL : l’objet de conception .

Une réflexion théorique qui pourrait être abordée :

Quelle est la différence entre un tiers-lieu, un espace public et un marché ?

Une question pratique qui pourrait faire l’objet d’un atelier:

Quelles sont les exigences et les contraintes qu’on donne à l’objet de conception dans un TL ? ( exemple d’un objet de conception : créer une monnaie dans le lycée)

Les contributions de Sylvia, Emmanuel et Matei arriveront d’ici lundi.

Amitiés
Benjamin

**Contribution Matei Gheorghiu pour la programmation de ludovia ** -

Dans la continuité de la réflexion proposée par Antoine, je proposerais volontiers une réflexion sur la configuration sociale tiers lieu dans le champ de la formation.

Préambule

La vision classique, industrialiste, de la formation est la transmission et la reproduction d’une compétence, d’un savoir-faire standardisé, éventuellement d’un “savoir-être”. Les filières professionnelles et les experts dans différents domaines se chargent de construire la définition “standard” de la compétence. La pédagogie est pensée comme un ensemble de techniques visant à garantir cette transmission de la manière la plus efficace possible (être certain de la conformité, éviter les pertes et les distorsions, assurer un équilibre entre offre et demande).

La configuration en tiers lieux est une alternative à cette pensée de la formation, une socialisation de la compétence non verticale mais transversale, mise à l’épreuve d’autres modes de représentation - cf. hétérogénéité - et ce dispositif contribue à l’intégration (au sens culturel, social et politique) des savoirs capitalisés sous forme de référentiels et des nouvelles expériences, usages et légitimités émergentes.

Une réflexion théorique peut-être abordée:

Qu’est-ce qu’un expert peut apprendre en confrontant son expertise à l’appréciation de non pas de profanes mais des experts d’autres domaines, sur la base de cas concrets (externalités positives, négatives que la confrontation permet de saisir et de partager) ?

Une question pourrait faire l’objet d’un atelier:

Comment imaginer la scénarisation, la succession et la scansion de “moments” dans la vie active (commençant avec la période de formation assez tôt dans l’enfance) consacrés à la socialisation des identités et compétences particulières ? Des exemples concrets existent déjà (stage en entreprise en 3e, formations professionnelles tout au long de la vie…). Il pourra être envisagé de réfléchir alternativement à des modalités pratiques et aux formes d’encadrement institutionnel qui pourront les porter.

Contribution d’Emmanuel Rivat à la programmation de Ludovia :

Merci pour ce mail et toutes mes excuses pour le temps de réponse.

C’est un très bel événement qui se prépare et je vais voir si je peux me libérer (j’avais malheureusement un autre plan en cours).

Il est difficile de donner un avis sur la labellisation des Tiers Lieux sans connaître le contexte, cette logique régionale questionne clairement la finalité de celui-ci (donner de la visibilité aux TL de la Région ou bien donner de la visibilité à la Région sur le sujet des TL ?) et sa pertinence (Un label est-il la meilleur façon de donner de la visibilité ? le régional est-elle la meilleure échelle de labelisation) ?

Pour ma part, je m’interroge sur la façon dont les expériences de Tiers-Lieux peut réellement se diffuser dans le temps et dans l’espace, et plus ou moins s’institutionnaliser. Je veux dire par là, que si le Tiers-Lieux est bien un mouvement en cours d’émergence, un espace de conception (Antoine) et un espace de construction/déconstruction de l’expertise (Mattei), comment peut-il (et doit-il) devenir un instrument de politique publique.

Contexte de la question

La logique Tiers-Lieux est pour le moment un mouvement encore naissant car:

    1. un nouveau répertoire d’expérimentation a été généré par un petit nombre de pionniers qui n’utilisaient d’ailleurs pas toujours forcément le mot en tant que tel, qui prend des formes différentes à l’international
    1. des réseaux d’acteurs s’organisent et se rencontrent au croisement de plusieurs secteurs
    1. ils construisent une identité commune plus ou moins partagée.

Or tout mouvement, par la force de son succès, essaime et s’institutionnalise forcément dans le temps sous plusieurs angles (définition de normes de qualité, de référentiels de compétences, augmentation des besoins en ressource et donc des besoins en financement, tensions entre les promoteurs d’une conception “pure” de la chose et les promoteurs d’une approche souple, diluée, etc.).

Question théorique

Cette question pose notamment la question du changement d’échelle des Tiers-Lieux. Quatre modèles:

  • Dissémination : on recense, on documente, et l’information circule comme elle peut, en fonction de canaux informels
  • Essaimage souple : des structures s’organisent entre elles pour définir des principes communs, une charte, un… label
  • Franchise : une structure permet à d’autres structures de monter des Tiers Lieux selon un arrangement juridique (et économique)
  • Centralisation : une instance s’occupe à un moment de financement beaucoup de Tiers-lieux (par déconcentration ou décentralisation)

Cette grille de lecture pose tout de suite un dilemme : est-ce que les mouvements et les expérimentations Tiers-Lieux ont le pouvoir de transformer en profondeur les modalités de conception, de mise en oeuvre ou même d’évaluation des politiques publiques, ou bien est-ce que les politiques publiques (éducatives, etc.) n’ont-elles pas déjà commencé à codifier, formaliser, rigidifier, et donc limiter le champ des possibles des expériences Tiers-lieux?

Sur le sujet de l’atelier :

Une question principale: Comment diffuser réellement les initiatives réussies de Tiers Lieux, notamment au sein des politiques publiques ?

  • Qui amène ensuite une première grande question: Qu’est ce qu’une expérimentation Tiers-Lieux réussie? Si oui, peut-on recenser les petites victoires actuelles des mouvements Tiers-Lieux ou bien au contraire, les premiers reculs, échecs, défaites ? Quels sont les gardefous pour faire vivre les expériences Tiers-Lieux dans le temps?
  • Puis cette première question amène une deuxième grande question : Peut-on essaimer des expérimentations Tiers-Lieux réussies, notamment au sein de l’action publique ? Si oui, selon quel modèle (dissémination, centralisation, franchise?) Les succès des expériences Tiers-Lieux sont-elles diffusables dans le temps et l’espace, ou bien ne peut-on compter que sur la dissémination de la documentation dans l’air du temps ?

Tout cela est dit un peu rapidement, mais j’aurai plaisir à en discuter d’ici août.

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Et aussi en lien avec le programme “agir par les communs” :

  • GOUVERNANCE : la gouvernance de l’association TL EDU, leur articulation nationale avec l’institution (ministère, rectorat, 110 bis, labs académiques), les collectivités, l’Educ pop, sont des sujets particulièrement adaptés pour un terrain de recherche.
  • ACTION PUBLIQUE : On pourra aussi se poser la question de la contribution des agents publics à la production de communs,
  • DROIT : Cela pourrait aussi être l’occasion de travailler à la rédaction de la charte de contribution qui protège la diversité des acteurs impliqués tout en permettant une circulation et une réappropriation des connaissances produites par tous.

Contribution de Margarida Romero :

On fait quoi ? On relance Eric de Ludovia ?

Alors, on se voit demain soir avant le mardi de la documentation avec@Christophe pour consolider l’ensemble des propositions en un doc. Pas d’heures et de format exact juste des thématiques et des orientations (échange, production, documentation…).

ET on vous fait un retour pour que vous (@anneso) retour vers Eric.

FINANCEMENT DES DEPLACEMENTS/LOGEMENTS/ENTREES

Après réflexion et échange avec Somalina, le mieux

  • Pour les membres de l’asso : en tant qu’organisateur (deux jours de programmation sur un thème majeur) vous avez le droit à la prise en charge par Ludovia pour quelques personnes en tant qu’asso (à négocier mais c’est certain)
  • il faudrait aussi qu’ils prennent en charge le déplacement d’intervenant (3/4 chercheurs + 2/3 praticiens).
  • peut être ont ils des logements ou defraieront.

IL FAUT DONC APRES UN RETOUR AVEC ERIC SUR LE CONTENU, NEGOCIER CELA AVEC LUDOVIA, EN TANT QUE TIERS LIEUX EDU (si vous voulez un brief pour préparer la négo je suis dispo)

  • Pour les profs intéressés à venir. Soit sur leurs propres moyens, soit (à tenter) de demander iun financement à la DAN.

Amitiés
Benjamin

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Oui, ce serait bien de le faire sans trop attendre, on a un fil directeur à compléter un peu @cat_jeUX.sais.FAIRE @AlexFABULIS @anneso @Diabolo une belle moisson de contributions aussi… on dit demain soir?

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